Quelques lignes griffonnées pour tous les parents que je reçois la première fois. J'espère qu'elles vous parleront et que je ne froisserais personne, je n'ai pas eu le temps de demander un avis extérieur :
Ou le thé, et on demande même si on veut du sucre.
Il y a des enfants qui viennent en psychomotricité avec plaisir. Et il y a ceux pour qui s'est plus compliqué, qu'il faut réussir à motiver, à intéresser. Quand cela fait 5, 7, 12 ans que le jeune enchaîne des journées de "prise en charge" passant d'éduc en psychomot, de psy en ortho, des fois soyons honnête il est moins emballé, voire il en a ras le diagnostic de notre tête.
Lucas a bientôt 14ans un autisme avec un niveau de développement qui rend la compréhension assez difficile et une passion pour les appareils électriques. Il se moque des dinosaures, des voitures ou des vidéos, lui ce qu'il aime c'est les sèche cheveux, les aspirateurs, les tondeuses, les imprimantes... n'importe quoi qui a une prise et qui fait du bruit quand on le met en marche. Il est en IME et a des accompagnements tous les jours de la semaine. En soit ce n'est pas un enfant "difficile" à gérer. Il vient, il fait ce qu'on lui propose. Mais de là a dire qu'il y prend du plaisir... En le voyant j'ai plus le mot "docile" que "motivé" qui me vient à l'esprit. Et nous, on veut des enfants qui prennent du plaisir !
Un exemple de séance en groupe autour des compétences scolaires
Un exemple de séance en binôme autour des compétences scolaires
Une proposition de séquençage pour les enfants découvrant ou ayant des difficultés à enfiler des perles.
Les perles, c'est un peu l'activité par excellence reprise par les parents. Que ce soit chez les plus jeunes ou chez les plus grands dyspraxiques, quand on parle des activités à la maison, presque tout le monde me parle des perles. Soit parce qu'ils en font, soit parce que l'enfant fait un rejet de l'activité. Et généralement ce rejet, c'est parce que l'activité est frustrante et que "c'est trop compliqué".
Un exercice en 3 étapes pour ressentir le geste
Une technique pour mettre du sens sur cette activité
Que ce soit à la maison ou en séance les labyrinthes sont un vrai classique. Ils sont faciles d'accès, généralisables, facilement transposables et transférables dans tous les lieux (bon ok sauf dans la piscine). Ils permettent de travailler un grand nombre de fonctions :
Et sont la plus part du temps vécu comme un moment ludique et motivant.
La plus part du temps...
Mais que faire lorsque l'enfant voit arriver son labyrinthe en soufflant et qu'il n'a pas envie ? Comment accrocher les réfractaires au graphisme, ceux qui préfèrent ne pas essayer de peur de se tromper ?
Si vous connaissez un peu le blog vous savez déjà que la solution du « c'est moi l'adulte tu fais ce que je te dis » ce n'est pas trop ma tasse de thé. La technique que j'ai trouvé est d'utiliser les centres d’intérêt de l'enfant pour rendre l'exercice motivant.
Avec la possibilité de changer les paramètres pour moduler l'aide apportée.
Dans la dysgraphie plusieurs méthodes de compensation peuvent être proposées. Parmi elles se trouvent les feuilles lignées. Pour ceux qui connaissent, peut être vous êtes vous, comme moi, retrouvés à tracer du mieux que vous pouviez vos lignes, à courir après les photocopies... Autant vous dire que ce générateur m'a changée la vie.
Pour retrouver du plaisir dans les jeux de balles et se remettre en réussite.
Souvent lorsque je propose aux parents de jouer au ballon à la maison avec leur enfant, ils me répondent "on aimerait bien mais il n'aime pas trop ça". C'est une réponse logique, car généralement si je demande de le faire c'est que la compétence n'est pas bien acquise. Alors mettons-nous à la place de l'enfant quelques minutes :